Louis-François Dallaire, “Le jour où mon meilleur ami fut arrêté pour le meurtre de sa femme”

Le 21 décembre dernier, David, mon ami d’enfance, s’est livré aux policiers pour le meurtre de sa femme. Son motif ? La violence conjugale dont il affirme avoir été victime depuis le début de leur union maudite. Le verdict de culpabilité – homicide volontaire – a été prononcé, et celui dont je me suis toujours senti responsable a pris le chemin du pénitencier.

Or, je sais de source sûre qu’il n’a pas abattu la tortionnaire qui lui empoisonnait l’existence.

Pourquoi David s’est-il attribué un crime qu’il n’a pas commis ? Se pourrait-il qu’il ait eu envie, pour une fois dans sa vie, de passer pour un de ces indomptables mâles alpha qui font payer tout affront à leur virilité ? Voilà qui clouerait le bec à ceux qui, de la cour d’école au lit conjugal, ont fait de lui leur souffre-douleur…

Maintenant, je n’ai qu’une obsession : celle de l’innocenter malgré lui. Armé de notre passion commune – le jeu de Monopoly qui nous a vus grandir –, je visite mon ami chaque semaine, dans l’espoir de le pousser à admettre la vérité.

Si seulement je pouvais lui dénicher une carte de sortie de prison sans frais…

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